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Antoine Bertrand refuse de parler de son infarctus en entrevue

Antoine Bertrand refuse de parler de son infarctus en entrevue

Dimanche dernier, Antoine Bertrand a remporté le trophée du meilleur comédien dans une série humoristique pour sa performance dans Boomerang, à l'Avant-première des Gémeaux. Celui-ci était franchement surpris. En allant cueillir son prix sur la scène, il a feint une crise cardiaque pour faire rire l'assemblée, faisant du coup référence à l'infarctus qui l'a ébranlé en juin dernier.

Il a expliqué la situation à Éric Salvail sur le plateau d'En Mode Salvail : « Moi je préfère être discret avec ça, mais quand je suis arrivée sur scène, j'étais en mode survie. Je ne pensais tellement pas gagner. Moi je suis toujours préparé pour mes remerciements au cas où ça arrive. Des remerciements plates, on sait comment ça peut faire tomber un gala. Et là, je suis arrivé sur scène, je n'avais rien de prêt parce que j'étais sûr de ne pas gagner. J'y ai été avec les «sure shots ». Ok, crise cardiaque, ça a mis tout le monde à l'aise (rires). »

Lorsque Salvail lui a demandé pourquoi il souhaitait être discret avec son incident de santé, Bertrand a dit : « C'est privé, c'est un dossier médical. Tu sais, on est dans l'oeil public, mais tu ne veux pas nécessairement avoir du monde qui joue au docteur avec toi tous les jours de ta vie et qui regarde ce que tu manges. Donc c'est pour ça. Là, je suis bien conscient qu'en faisant une blague avec ça... mais ça ne veut pas dire que j'ai envie d'en parler maintenant avec toi. »

Il ajoute : « Que les gens fassent des blagues avec ça, ça ne me dérange pas. Je trouve qu'on est dans une époque où les mots « c'est une joke » sont complètement évincés. On entend une blague un peu grinçante comme vous en avez fait de si bonnes aux Gémeaux hier soir et on se demande « est-ce que j'ai le droit de rire ». Alors que moi, je ne veux pas vivre dans ce monde-là. Une bonne joke, c'est une bonne joke. [...] Quand c'est drôle, c'est drôle, alors oui, faites des jokes. Mais pas à l'épicerie, crissez-moi patience (rires) ».