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L'animatrice Andréanne Sasseville parle de son tenace cancer du sein

Un texte d'adieu saisissant publié sur la page Facebook d'Andréanne Sasseville

« J'ai été diagnostiquée en mars 2014 », rappelle-t-elle en introduction. « C'est un cancer du sein, génétique, qui a métastasé au foie, aux poumons et aux os. Je suis rendue au stade 4. »

« Souvent les cancers génétiques sont beaucoup plus agressifs et frappent des personnes beaucoup plus jeunes qu'un cancer « aléatoire » », explique-t-elle. « Il n'y a pas vraiment beaucoup de cas comme le mien, c'est un peu comme un cas orphelin. »

« J'en suis à ma troisième sorte de chimio. On a essayé la radiation, l'hormonothérapie, puis malgré ça les métastases continue de faire le party dans mon corps. »

« J'ai commencé avec une mastectomie des deux côtés », raconte-t-elle de façon particulièrement sereine. « On a enlevé tous les ganglions lymphatiques qui étaient atteints, après ça on a enlevé les ovaires, les trompes, malgré ça le cancer a continué. J'en suis à ma troisième sorte de chimio. On a essayé la radiation, l'hormonothérapie, puis malgré ça les métastases continuent de faire le party dans mon corps. »

Malgré tout, Andréanne Sasseville reste forte et inspirante.

« Ça [le cancer] ne peut pas prendre toute la place. Si ça prend toute la place, c'est que tu as abandonné, et que tu t'es laissé envahir par la maladie et que tu as décidé que c'était elle qui contrôlait désormais. »

« Quand j'ai perdu mes cheveux, je n'ai pas voulu mettre de perruque, parce qu'il y a une honte qui vient des fois avec la maladie, et avec le cancer, on stigmatise. Je vais accepter cette stigmatisation là, mais en même temps, je n'ai pas envie d'avoir honte de me sentir mal d'être malade. Je n'ai pas envie de faire peur aux gens. Donc, je me suis dit si j'y vais de front ça va peut-être faire tomber des barrières. »

« La partie la plus chiante de la maladie réside dans le fait que les gens autour de toi finissent par se référer à toi à travers ta maladie, comme si toi tu n'existais plus. Tu deviens handicapée, handicapante, on t'infantilise beaucoup. Et quelque part, oui, c'est normal, mais pour la personne malade, c'est hyper frustrant », raconte l'animatrice de Sirius XM.

Quand le musicien lui demande comment elle souhaite que les gens l'abordent désormais, elle mentionne : « de la manière la plus transparente possible. (...) De poser les questions le plus directement possible et d'être le plus direct possible, c'est rassurant pour la personne parce que ça veut dire que tu vas au-delà de ta crainte à toi. »

Voyez la vidéo complète ci-dessous :