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Une carrière à l'étranger qui coûte cher pour André-Philippe Gagnon

Une carrière à l'étranger qui coûte cher pour André-Philippe Gagnon

Après Gregory Charles et Marc Hervieux, voici qu'on apprend que l'imitateur André-Philippe Gagnon serait lui aussi aux prises avec des problèmes financiers importants.

Le quotidien La Presse a appris que l'humoriste devait 770 500 $ en impôts. Suite à une entente avec le fisc, Gagnon doit rembourser 3 333 $ chaque mois, et ce, jusqu'à l'été 2019.

Il semblerait bien que l'artiste accumule les dettes depuis des années. Selon les recherches perpétrées par La Presse, les montants de celles-ci s'élèveraient à 482 000 $ pour le gouvernement du Québec, 288 500 $ à Ottawa, 546 000 $ à un prêteur privé et 64 000 $ à Visa RBC.

Comme le précise la source, les revenus d'André-Philippe Gagnon étaient pourtant considérables au moment de s'entendre avec les créanciers alors qu'il gagnait la coquette somme de 20 000 $ net par mois. Ses dépenses de vie courante s'élevaient alors à 17 996 $.

Le syndic de faillite précise que le coût de la vie de son client est « élevé, mais nécessaire compte tenu des fréquentations obligatoires qu'il doit maintenir pour assurer son image de marque ». Il précise également que l'« homme aux 400 voix » est devenu un « un ambassadeur du Québec et du Canada », un titre qu'il doit s'efforcer de maintenir.

L'imitateur de 53 ans n'a rien pu vendre pour rembourser ses dettes puisqu'il ne possède aucun actif, seulement des REER, qui sont insaisissables.

La principale raison de ces difficultés financières serait en lien avec le développement de sa carrière à l'étranger, qui est très onéreux.

Rappelons qu'André-Philippe Gagnon travaille beaucoup à l'étranger depuis 15 ans. En 1999, il s'est installé à Las Vegas, où il a multiplié les spectacles dans les casinos. En 2010, après un retour au Québec quelques années plus tôt, il a fait une tournée à travers le Canada, et en 2013, il s'est exporté en Europe.