« La vérité c'est qu'il n'y a pas grand-chose de commun entre mon rêve d'enfant et ce que je vis maintenant », dit-elle lorsque Mongrain lui demande s'il y a des distorsions évidentes entre son rêve de jeunesse et sa vie d'aujourd'hui. « Pour plein de raisons, d'abord parce que je suis rendue beaucoup plus loin que ce que je n'aurais jamais pu espérer. Je le dis humblement, mais je vis des affaires que je ne m'attendais vraiment pas à vivre. »
« Il y a aussi le fait que j'avais des aspirations plutôt vides, ça ne tenait pas à grand-chose mon affaire, je ne savais pas trop pourquoi je voulais faire ça, mais je voulais faire ça. Ensuite, quand tu embarques dans le manège, tu t'aperçois que c'est beaucoup de travail, beaucoup de déception. Il faut garder les pieds sur terre, se réinventer, recommencer, savoir travailler en équipe, ce n'est pas du tout glamour. »
Quand Jean-Luc Mongrain reprend la parole, il lui demande après quoi elle court avec un magazine, une ligne de vêtements, des émissions de télé, une chaîne qui portera son nom, la radio, etc. Celle-ci répond : « Je cours après le fun, le feu. Je ne veux pas que ce soit plate; ni ma vie, ni ma carrière. »
« Je n'aime pas ça être assis à la même place longtemps, ça me rend malheureuse », avoue-t-elle.
Concernant son départ récent de Rythme FM, Véronique Cloutier précise : « je suis consciente que c'est un luxe de quitter la radio. C'est un emploi de rêve. Y'a beaucoup de gens qui voudraient être à ma place. Moi je me permets de m'en aller parce que je veux ouvrir la porte à autre chose. »
Elle parle également amoureusement de son mari, Louis Morissette. « Je savais qui je mariais. Il a toujours eu une opinion sur tout. Même dans un souper s'il n'en a pas, il va s'en trouver une. Si tout le monde dit blanc, il va dire rouge, juste parce que ça fait changement. »
Rappelons que Véronique Cloutier prépare son grand retour à la télévision. Elle sera notamment à la barre d'une émission de variétés hebdomadaire de 60 minutes dès janvier 2017.