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Entrevue

Caroline Dhavernas parle des tournages difficiles de Blue Moon et Chasse-Galerie

Caroline Dhavernas parle des tournages difficiles de Blue Moon et Chasse-Galerie

CHASSE-GALERIE

Le film Chasse-Galerie : La légende dépeint l'histoire d'un groupe de bûcherons qui décident de faire un pacte avec le diable afin de retrouver leur femme lors de la veille du Jour de l'an. Selon les conditions de cette entente avec le diable, le même nombre d'hommes qui prennent place dans le canot volant doit être de retour au lever du jour sur le chantier.

Caroline Dhavernas y incarne Liza Gilbert, la mercière du village. Elle est amoureuse de Joe Farrel, un contremaître de chantiers forestiers qui se retrouve à devoir retourner dans la forêt, suite à l'incendie suspect de ses terres. Le notaire du village profite de son absence pour séduire Liza et la convainc qu'elle vaut plus que ce rustre personnage. Il retient les lettres que les amoureux s'envoient afin que ni l'un ni l'autre n'ait de nouvelles de leur amour.

« Nous avons tourné le deuxième bloc du film en février l'an dernier. Ç'a été le mois le plus froid en 115 ans. On tournait de nuit, dans le bois, en costumes d'époque, ç'a été très éprouvant physiquement. Ç'a été mon tournage le plus difficile à ce niveau-là. On est vraiment dans la petite survie, ton corps travaille pour te garder vivant. C'est difficile pour un comédien d'avoir accès à ses émotions dans ces conditions-là parce qu'on dirait que ton corps voit ça comme superflu », précise la comédienne qu'on a pu voir récemment dans la série américaine Hannibal.

« Le froid a quand même apporté beaucoup au film parce qu'on voit notre souffle, on a la diction ramollie par le froid, on est vraiment dans les éléments qu'on raconte dans le film, au lieu d'être en studio et faire semblant qu'on a froid. »

Vous pouvez voir la bande-annonce du long métrage ci-dessous :

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Le film Chasse-Galerie : La légende prend l'affiche le 26 février dans 59 salles à travers le Québec.

BLUE MOON

Blue Moon a été un succès autant critique que public spectaculaire. Disponible en rafale sur le Club Illico depuis le 25 janvier dernier, la série a atteint 100 000 visionnements en moins de 48 heures et plus d'un demi-million, à peine quelques jours plus tard; des records impressionnants pour la plate-forme de Vidéotron. Il n'était pourtant pas évident après le tournage que la série serait un succès si fulgurant...

« On est surpris que le résultat soit aussi spectaculaire parce qu'on a pas eu beaucoup de moyens pour arriver à ça. On allait tellement vite. Notre sécurité n'était pas toujours nécessairement prise en compte donc, ça fait en sorte que tu n'as pas vraiment l'impression d'être supportée. Tu dois te protéger toi-même. Il n'y a personne qui prend soin de toi pour toi. Par contre, c'était vraiment une super belle équipe, une équipe très résiliente. Qui, à travers les 90 jours de tournage, a su, premièrement pas faire de burnout, dit la comédienne à la blague, et deuxièmement être quand même de bonne humeur. Il y a eu des moments un peu plus difficiles pour tout le monde, mais on a réussi à livrer la marchandise et à avoir du fun entre nous, à se soutenir les uns et les autres. »

Rappelons qu'il avait été rendu public que les techniciens des séries de Fabienne Larouche avaient cessé leur travail en raison de conditions de travail extrêmement difficiles.

« La chose à retenir de cette expérience-là c'est qu'on ne tourne pas une série d'action au même rythme qu'un téléroman ou une série qui se tourne en studio. »

« La grosse différence entre une série normale et Blue Moon, c'est qu'il y avait beaucoup d'action dans Blue Moon. La chose à retenir de cette expérience-là c'est qu'on ne tourne pas une série d'actions au même rythme qu'un téléroman ou une série qui se tourne en studio. Nous on avait des voitures qui explosent, des cascades, et on en avait beaucoup en plus. »

Quand on lui demande où le bat a blessé dans le développement de ce projet, la comédienne répond :

« Je crois qu'ils avaient un budget alloué et ils ont tenté de faire entrer le contenu de notre histoire dans ce budget là, mais il aurait fallu d'après moi une plus grande préproduction. Déjà là, ça nous aurait aidés beaucoup. De vraiment avoir des locations très claires, savoir à l'avance où on tournait, parce que souvent nos locations n'étaient pas préparées d'avance alors on les découvrait à mesure qu'on tournait. Ça avait été repéré quasiment à la dernière minute, alors souvent l'équipe n'avait pas eu le temps de voir les locations. »

En ce qui concerne la deuxième saison, l'actrice précise ceci :

« J'ai parlé au réalisateur cette semaine et il commence à faire le montage de la deuxième saison, donc ce ne sera pas disponible avant un petit bout de temps. »