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André Ducharme s'explique : « Ses propos faisaient partie d'un débat le lendemain »

André Ducharme annonce une bonne nouvelle pour Un souper presque parfait

« Le producteur a dû traiter avec une semaine assez particulière dans la mesure où c'est une semaine dans laquelle à peu près tous les participants ont émis des opinions de ce type-là, assez tranchées sur toutes sortes de sujets », dit-il d'abord.

« L'affaire d'Anne-Marie du lundi rebondissait dans l'émission suivante au cours de laquelle il y avait un gros débat. Et je crois que l'erreur ça été ça : de la laisser seule s'exprimer sur ce sujet-là avec lequel je ne suis pas d'accord évidemment », explique le narrateur de l'émission, qui a été l'une des victimes par ricochet de cette controverse. « Moi en tant que narrateur, je suis en interaction avec elle - c'est une fausse interaction parce que je ne suis pas là lors du tournage, mais -, j'ai demandé : si vous laissez ça, donnez-moi des moments pour réagir, ce que j'ai fait. »

« Je pense que l'erreur, avoue-t-il, a été de ne pas se rendre compte que, oui, nous ont l'avait vu se débat-là, mais, le lundi les gens quand ils voient l'émission, ils ne le voient pas le débat. »

« Il faut expliquer quand tu réunis cinq personnes autour d'une table pendant une semaine, il se dit plein de choses, poursuit-il. Et Guillaume l'Espérance, le producteur de l'émission, a un jugement béton. Là on vient de voir une craque dans le béton, mais il a un bon jugement dans la mesure où on est rendu à 760 émissions et c'est la première fois qu'une chose comme ça arrive. Alors que cette émission-là dans les mains de quelqu'un d'autre ne serait plus en ligne depuis longtemps. »

Quand on lui demande s'il s'agit d'une bourde monumentale de la part du production, André Ducharme répond : « Oui et non, après coup tu peux réaliser que c'est une bourde. Mais au Québec, et partout ailleurs, il y a des sujets plus tabous que d'autres. J'ai vu dans cette émission-là des gens émettre des commentaires sur des Arabes et personne n'a réagi. »

« Je ne pense pas qu'il n'y ait qu'une seule personne au Québec qui pense ça. Et moi, j'ai toujours cru que les idées, si on voulait les confronter, il fallait les exposer! »

« Pourquoi je n'ai pas parlé avant c'est que j'espérais que cette controverse-là se termine pour que cette participante-là ait la paix, c'est ce que je lui souhaite. Je trouve que les réactions par rapport à elle sont exagérées, elle n'a pas besoin de vivre ça », dit-il à propos de la jeune Anne-Marie, qui a vécu l'enfer lors des derniers jours, jusqu'à recevoir des menaces de mort.

« Si tu réagis à un propos extrême par des gestes encore plus extrêmes, té pas plus fin », déclare-t-il en terminant.

Vous pouvez écouter l'entrevue complète ci-dessous :