Mardi dernier, lors de sa première médiatique à Québec, Guillaume Wagner a fait quelques ajouts à ses textes afin de s'exprimer face à la controverse qui l'oppose à Richard Martineau. Après avoir dit de l'éditorialiste du Journal de Montréal qu'il était comme une maman oiseau qui vomissait sa nourriture (métaphore pour ses opinions) dans la bouche de ses oisillons, Wagner s'est risqué à comparer Martineau à Hitler et sa femme, Sophie Durocher à Eva Braun. Mentionnons que lorsqu'il a fait cette comparaison plutôt extrême, il a précisé que ce n'était peut-être pas gentil de comparer Martineau à Hitler et Durocher à Braun, mais que ces derniers ne se gênaient pas pour le même genre de chose dans leurs chroniques.
Évidemment, la proposition n'a pas beaucoup plus à Richard Martineau qui s'est empressé de répliquer lors de son entrée en onde à CHOI mercredi midi. « J'ai-tu mon accent allemand? », a-t-il dit d'emblée. Puis a enchaîné en disant : « Je pense qu'il me veut. Je pense qu'il a un kick sur moi. Il est obsédé par moi. Je ne mérite pas toute cette attention ». Le journaliste s'est, par la suite, adressé aux jeunes humoristes en leur disant qu'il était inutile de faire de l'humour intelligent : « Vomissez dans votre micro. Vous allez être invités partout: Éric Salvail, Deux hommes en or... ».
« On est dans une culture de l'insulte. C'est une culture de bitchage total », a-t-il poursuivi. Il a ensuite proposé de faire de la journée du 30 octobre une journée sans insulte. Cette dernière était d'ailleurs le sujet de sa colonne dans l'édition de mercredi du Journal. « Tu vas voir un spectacle d'humoriste ? Il hurle dans son micro en insultant la moitié du bottin de l'Union des artistes », y écrit-il.
« Mon nom est Richard Martineau, et je suis un injurieux anonyme », avoue ensuite celui qui a titré son premier article contre Wagner : Guillaume Wagner est un maudit menteur.
Est-ce que les Québécois écouteront Martineau et s'arrêteront momentanément de s'insulter pendant 24 heures? À suivre...