J'ai découvert Grand Corps Malade lors d'un séjour à Paris il y a dix ans. C'est à ce moment aussi que j'ai découvert ce qu'était le slam, cette forme d'art oratoire à mi-chemin entre le rap et la poésie. Il s'agit d'une forme littéraire fascinante qui permet à son créateur de jouer avec les mots et d'ainsi d'hypnotiser ses auditeurs.
Bien que le style a été inventé au milieu des années 1980, Grand Corps Malade en est l'un de ses représentants européens les plus connus. Son album Midi 20, sorti en 2006, a été vendu à plus de 600 000 exemplaires à travers la francophonie. L'album Enfant de la ville suivra en 2007, puis 3ème temps en 2010 et Funambule en 2013. Son cinquième effort, intitulé Il nous restera ça, sera disponible sur les tablettes des magasins français et québécois le 23 octobre prochain.
Dans le cadre de la fin de sa tournée Funambule, le slameur s'arrêtera au Petit Champlain de Québec le 6 décembre et au Théâtre St-Denis de Montréal le 10 décembre.
Pour ce nouvel opus, Grand Corps Malade propose une formule tout autre: Il a fait appel à plusieurs personnalités à qui il a imposé la phrase: « Il nous restera ça ». À l'instar du slameur que l'on retrouvera sur l'album, chaque personne du groupe s'est prêtée à l'exercice et interprète son propre texte. Parmi ceux-ci: Renaud, Charles Aznavour, Fred Pellerin et Hubert-Félix Thiéfaine. La réalisation a été confiée à Babx et Angelo Foley.
Grand Corps Malade a à son actif près de 1,5 million d'albums vendus en carrière.