Un bris de contrat avec le promoteur du spectacle, Team Productions, serait à l'origine de cette annulation. De part et d'autre, on laisse entendre que le promoteur en question aurait été malhonnête dans sa démarche et que ni Justin Bieber ni les propriétaires du Beachclub ne seraient responsables.
Dans un article intitulé « Beliebers! Je suis tellement désolé » publié sur son propre blogue, le propriétaire du Beachclub, Olivier Primeau, indique comment il a pris la nouvelle :
« Ce matin, vers 10h40, lorsqu'on a su que Justin ne serait pas de la partie, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis allé annoncer à quelques centaines de fans, qui attendaient l'ouverture depuis plusieurs dizaines de minutes, que leur idole ne se présenterait pas. Croyez-moi, je me sentais petit dans mes shorts. Très petit. J'aurais pu demander à la sécurité de le faire, mais je ne voulais pas. Je savais que les gens allaient être extrêmement tristes, et je voulais qu'ils sachent que j'étais vraiment désolé. Autant qu'eux. »
Il écrit également : « Je suis tellement désolé. Vous n'avez aucune idée à quel point je suis abasourdi présentement. Ce qui arrive aujourd'hui est tellement contrariant, tellement fâchant… Le pire dans tout cela, c'est que nous n'avons aucun contrôle sur ce qui arrive présentement. Nous avons les mains complètement liées. »
De son côté, le chanteur a fait son mea culpa sur les réseaux sociaux, blâmant le promoteur malhonnête et indiquant son désir de revenir à Montréal pour offrir une performance de qualité.
Les propriétaires du Beachclub ont dû rembourser les milliers d'adeptes qui avaient acheté leur entrée à 60 $ pour la soirée. En guise de compensation, l'accès au site était gratuit pour tous toute la journée.
Dimanche dernier, la star de téléréalité Kylie Jenner est venue fêter ses 18 ans au Beachclub.
Sur une note plus comique, l'humoriste Jean-Thomas Jobin a envoyé un message vidéo à Justin Bieber suivant l'annulation de sa présence à Pointe-Calumet :« Petit message improvisé pour Justin Bieber prouvant que je ne décolère pas, tout simplement. Qu'il soit fautif ou non, ma grogne n'est pas apaisable. » Franchement, on aime!