« Je ne peux pas dire qu'il y a eu des scènes supprimées crève-coeur, précise-t-il d'abord. Il n'y en a pas une qui est restée sur la table de montage que j'aurais vraiment voulu voir dans le film. Le film dure 1h43 avec le générique. Donc, il y avait de la place pour ajouter une scène. Si elle n'est pas là, c'est qu'on s'entendait pour dire qu'elle ne faisait pas avancer suffisamment l'histoire. »
« Sur papier, il y avait 3 ou 4 scènes que je tenais à faire, finalement, on les a faites, et on (Ricardo Trogi, le réalisateur du film, et lui) ne les a pas gardées. Il y a même des affaires pour lesquelles on a mis beaucoup d'argent et de temps, et qu'on n'a pas gardées, mais au moins on est allé au bout de notre réflexion », précise-t-il avant de raconter ce que contenait l'une de ces séquences boudées.
« Ce que j'essayais de dépeindre c'est qu'il y a des gars qui, lorsqu'ils sont confrontés à ces moments de détresse-là, se lancent dans toute sorte de dépendances. Pour certains c'est l'alcool, d'autres la drogue ou le jeu, puis il y en a d'autres pour qui c'est la pornographie. Certains vont aller vers le cul comme une soupape pour déstresser. Quand tout va mal, vers la fin du film, le personnage de Patrick partait sur une méga brosse de cul. Y'allait fourrer sa vie. Quelque chose qui est plausible dans la vie. Je pense que des gars feraient ça, sauf que, à l'image, rendu là dans le film, Patrick perdait beaucoup en sympathie. On l'aimait pas mal moins. Il y avait quelque chose d'un peu yark! Donc on a décidé de couper complètement cette scène. »
Le mirage prend l'affiche ce mercredi. On vous le conseille d'ailleurs fortement!