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Critique et galerie de photos

FEQ 2015 : Voyage onirique avec Patrick Watson

Patrick Watson en première partie de Mumford and Sons à la Baie de Beauport

J'aime beaucoup Watson et sa bande. La voix unique du chanteur, qui donne son nom à la formation, les images évoquées et les mélodies qui font voyager ont su me plaire, depuis longtemps. Je n'étais donc pas à convaincre ce soir, je préfère vous prévenir. J'étais cependant franchement curieuse de voir si la foule, plus nombreuse que je ne l'aurais cru, allait adhérer à la proposition et vibrer au rythme des envolées lyriques de Watson. Dès les premières notes, il a toutefois semblé évident qu'il s'agissait d'un public d'initiés. J'étais ravie.

Le leader de la formation est apparu au piano, après une introduction planante offerte par un choeur, avec la pièce « Love Songs for Robots » tirée de l'album du même nom, le dernier paru. D'emblée, la mise en scène ravissait les sens. D'énormes globes lumineux disposés partout sur la scène vacillaient au rythme de la pièce. Après avoir éclaté d'un rire contagieux - douce folie quand tu nous tiens - Watson a enchaîné avec « Good Morning Mr. Wolf », « Hearts » et « Bollywood ». Il semble bien que la formation avait pour mission de nous faire découvrir son nouvel opus paru en mai dernier. Et on avait pris les grands moyens pour y arriver : ensemble de cuivres, ensemble de cordes, choristes, choeur, musiciens accompagnateurs, notamment François Lafontaine, ancien membre de Karkwa. Difficile de résister avec une proposition impressionnante comme celle-ci.