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Critique

One Republic : Exaltant

OneRepublic de retour au Québec en août prochain

Le spectacle - d'une durée de 90 minutes - est d'une efficacité sans nom. En plus de jouer tous leurs plus grands succès; Apologize, Stop And Stare, Good Life, Secrets (entendons-nous, le groupe a tout de même beaucoup de succès radio), la formation originaire du Colorado a interprété la plupart des pièces qui se retrouvent sur leur troisième album, Native. Le public présent a donc pu entendre entre autres Counting Stars, Preacher, If I Lose Myself, Something I Need (ma préférée!) et Light It Up, qui ouvre le spectacle. Le groupe s'est également permis deux reprises marquantes, celle de Budapest de George Ezra et de What a Wonderful World de Louis Amstrong.

Niveau mise en scène, One Republic ne déçoit pas non plus. Arrivant d'abord comme des ombres derrière un rideau blanc, le groupe utilise toute la pyrotechnie à sa disposition sans en abuser. Même si le spectacle se termine par une pluie de confettis sous une épaisse fumée blanche avec éclairage laser et tambours lumineux, la formation offre également des moments plus intimes à son public alors que les membres du groupe se déplacent sur une pastille au centre du parterre pour interpréter certaines ballades plus sirupeuses. Le chanteur, Ryan Tedder, se déplace régulièrement d'un côté à l'autre de la scène afin que tous les spectateurs présents puissent le voir, peu importe l'endroit où ils se trouvent. À un moment, il ose même se rendre jusque dans les gradins, accompagné par quatre gardes du corps (je me demandais d'ailleurs où il était passé quand je l'ai vu apparaître à une dizaine de sièges de moi, empruntant le téléphone d'une fan pour prendre ses propres clichés).

Tedder a aussi fait son tour de charme en début de spectacle affirmant que le groupe s'arrêtait dans la ville de Québec pour la première fois, et qu'il y était venu quand il était enfant. Plus tard dans la soirée, il a également parlé du nouvel amphithéâtre, précisant qu'il était fier d'être l'un des derniers groupes à avoir la chance de jouer dans le vieux Colisée Pepsi. Il a aussi pris la peine de préciser que le groupe s'affairait présentement à l'élaboration d'un quatrième album, qui devrait voir le jour d'ici peu.

Le groupe prouve aussi, grâce à cette tournée, l'étendue du talent de chacun de ses membres. Le chanteur pousse des notes impressionnantes en plus d'être un joueur de piano exceptionnel, le guitariste livre un solo saisissant qui nous hypnotise et les autres membres sont d'un enthousiasme contagieux, en plus d'être, eux aussi, des musiciens exceptionnels.

One Republic est un groupe dont on entendra encore parler longtemps, malgré la panoplie de verres d'oreilles qui les précèdent déjà. L'album Native en est un remarquable d'un bout à l'autre et les interprétations qu'ils en font sur scène ne font qu'accroître exponentiellement sa qualité.

Voyez quelques images du spectacle de One Republic plus bas.

La première partie devait être assumé par le groupe Lights, mais ce dernier a annulé à la dernière minute, laissant sa place à Karim Ouellet. One Republic a d'ailleurs pris du temps, en fin de spectacle, pour remercier le chanteur québécois d'avoir accepté son invitation inopinée.