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Cinéma

Vidéotron double ses distributrices express

Vidéotron double ses distributrices express

Vidéotron Le Superclub Express annonce que le nombre de ses distributrices est passé de 35 à 65 en seulement 6 mois. Ces bornes, qui comptent un choix d'environ 75 films, permettent aux cinéphiles de louer leurs divertissements facilement sans devoir se rendre dans un Superclub Vidéotron de leur région. Les DVD sont disponibles à partir de 1,50 $ et les Blu-ray à partir de 2,00 $. Les films doivent être payés grâce à une carte de crédit Visa ou MasterCard. Aucun abonnement requis, aucun dépôt de garantie, l’utilisateur ne paie que sa location, facturée à la journée.

Comme les entreprises Métro et Super C sont affiliés au projet de distributrices Vidéotron, il est possible pour les consommateurs d'emprunter un film directement dans leur épicerie préférée.

« Voilà un complément important à nos magasins qui nous permettra de rejoindre une nouvelle clientèle, en accroissant de façon importante l'accessibilité au produit. De plus, les deux marques, Vidéotron Le Superclub et Vidéotron Le Superclub Express présentent à leur clientèle une offre à la fois différente et complémentaire. Certains apprécieront la sélection inégalée de films ainsi que le service-conseil hors pair de nos magasins, tandis que d'autres préféreront le bas prix de la location et l'accessibilité de la distributrice », précise monsieur Jean Novak, Président, Vidéotron Le Superclub.

Les solutions aux grands bouleversements dont le monde de la vidéo est victime sont bien davantage du côté du Club Illico, aussi la propriété de Vidéotron, que vers les bornes de location automatisées.

Parlons maintenant franchement. Cette initiation est bien belle, et peut-être est-elle révolutionnaire pour certains, mais comme elle était déjà bien implantée en France et en Suisse il y a dix ans lorsque j'y vivais, elle m'apparaît personnellement plutôt désuète. N'ai-je pas compris la problématique? Il me semble que le problème ne vient pas du manque d'infrastructures pour louer des films, mais du changement d'habitudes des cinéphiles qui téléchargent plutôt que louent leurs divertissements de la manière conventionnelle.

Les solutions aux grands bouleversements dont le monde de la vidéo est victime sont bien davantage du côté du Club Illico, aussi la propriété de Vidéotron (qui offre des contenus en français exclusifs), que vers les bornes de location automatisées. J'ai vraiment du mal à comprendre ce que l'entreprise voit dans cette nouvelle initiative. Elle m'apparaît comme une tentative désespérée de sauver les Superclubs, malheureusement voués à une mort imminente.

J'espère très sincèrement me tromper et que ces distributrices ressusciteront le monde de la location de films, mais j'ai bien peur qu'elles ne représentent qu'une dernière étape, qu'un dernier électrochoc sur un corps déjà partiellement mort.